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Notre place en 1900

Saviez-vous que notre place de village n'a pas toujours eu cette même configuration ?

Sur le plan d’époque, nous pouvons remarquer qu’un bâtiment nommé Lalive est parallèle à notre boulangerie actuelle. Cette construction était un restaurant avec une cour et un puit.

La maîtresse d’hôtel est Madame veuve Lalive. Son nom de jeune fille est Anne Coudert, elle est la sœur de Yves Coudert, le donateur de notre fontaine qui trône encore aujourd’hui sur la place de notre village. En septembre 1902, Madame Lalive a 60 ans. C’est vers 13h, que se déclare dans les cuisines, un important incendie. Dès 1903, les ruines dégagées, l’Hôtel restaurant est reconstruit plus en retrait, il se nomme GRAND HOTEL LALIVE.

Plus tard, c’est le petit fils de Madame Lalive qui reprendra l’hôtel et deviendra GRAND HOTEL P. DUCROS, un lieu emblématique de notre village, noces, banquets, réunions politiques, tous connaissaient le charismatique Pierre Ducros. Après avoir hébergé les économats tenus par Denise et Maurice Bordier, puis l’office de tourisme. Ce bâtiment devient LA MAIRIE DE SORNAC en 2010.

Incendie à Sornac

Hier, une dépêche, mandant en toute hâte les pompiers de Meymac, annonçait qu’un incendie dévorait le bourg entier de Sornac.

Le secours des pompiers, en égard à la distance de 20 kilomètres environ que sépare Meymac de Sornac, eût été bien illusoire ; mais ils allaient partir lorsqu’une autre dépêche les contremandait et informait que six maisons étaient brûlées, parmi lesquelles l’hôtel Lalive.

Fac-similé d’articles extraits du journal Le Corrézien, publiés à l’époque.

Incendies à Sornac et Jugeals

Voici quelques détails sur l’incendie qui a éclaté à Sornac et dont nous avons parlé :

Vers une heure de l’après-midi, un sinistre des plus violents s’est déclaré chez M Lalive, maître d’hôtel.

Malgré le dévouement des habitants, une heure après sept bâtiments étaient en feu.

Voyant que le feu se propageait rapidement et que tout Sornac était menacé, M. le Sous-Préfet d’Ussel et M. le Maire de Meymac furent avertis du sinistre et on leur demanda des secours.

En attendant, la population affolée jetait sur cet immense brasier des seaux d’eau et sauvait tout ce qu’elle pouvait.

A six heures, les maisons de MM. Lalive, maître d’hôtel, Capy, épicier, Labarre, boucher, Lougy, épicier, Seroux, épicier, Audouze, boulanger, et Tatet, cordonnier, étaient complètement consumées et il n’y avait plus rien à craindre pour les autres maisons.

Salagnac, maire de Sornac, et la gendarmerie méritent les plus sincères félicitations pour le dévouement qu’ils ont montré.

De nombreuses personnes ont été blessées.

On ne connaît pas encore le chiffre des pertes ; mais elles sont considérables, garanties en partie par des assurances.

Fac-similé d’articles extraits du journal Le Corrézien, publiés à l’époque.

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